Je viens de terminer la lecture de ce livre.
Au début, je me suis dit… L’auteur réagit exactement comme moi. Il pose une question mentalement à sa femme (comme moi à mon frère) et il a une réponse instantanée dictée par son cerveau. J’en ai parlé à ma mère qui pareil… parle ainsi à mon frère et à l’impression qu’il lui répond.
Comme l’auteur, on se dit que nous sommes quelque peu « Illuminés ». Que nous faisons consciemment et même inconsciemment les réponses car nous connaissions par cœur la personne disparue.
Je prolonge toutefois la lecture de ce livre dans lequel je me retrouve quelque peu (mise à part que Catherine, la femme disparue de l’auteur fait apparaitre des objets un peu comme la sorcière bien aimée de la série que je chérissais tant quand j’étais enfant).
Sinon, je me suis dit que tout était plausible dans ce livre jusqu’à ce que j’arrive au dernier chapitre… Déception de déception !!!!
Un discours très intellectuel de Catherine à Philippe sur l’au-delà avec la notion d’enfer et de paradis… Là, je me suis dit : « Dommage, j’aurais tellement aimé croire tout ce qui s’est dit dans les pages précédentes et la nada ! Cela remet tout en cause ».
Catherine est une femme extrêmement intelligente qui a fait de brillantes études et fréquenté des élites aussi l’au-delà décrit dans ce livre ne pourrait en aucun cas être compris par l’être le plus commun d’entre nous.
Il faut pour vivre dans "son au-delà", avoir une intelligence au-dessus de la moyenne. Comment toutes les populations de nos ancêtres aujourd’hui disparues auraient pu appréhender ne serait qu’une once de ce que Catherine décrit… Déçue également, la notion d’enfer et paradis qui renvoie à la religion et qui montre le côté improbable de ce livre.
Je vous fais part de mon avis personnel. Bien évidemment, chacun à sa propre opinion et bien sûr vous avez le droit de penser tout le contraire de ce livre.
Plutôt que livre, je pense que l’auteur aurait du préciser « Roman ». Bien que « roman » catégorise un livre mais cela n’apparait à aucun moment dans cet ouvrage. A ce titre, c’est un roman agréable à lire où je comprends la détresse et le désarroi de l’auteur pour le vivre au quotidien. A mon goût le dernier chapitre est de trop…
Amicalement,
Soleid